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Les copains d’Armor ont rendez-vous avec vous les 12, 13 et 14 mai

Après le succès de nos deux premiers festivals (lors des journées du patrimoine de septembre 2022 et à l’occasion des fêtes de fin d’année de décembre 2022), « Les Copains d’Armor ont rendez-vous avec vous » reviennent en mai sur la Presqu’Île Sauvage dans les Côtes d’Armor (22).




Au programme :
 

  • Vendredi 12 mai à 18h nous avons le plaisir de vous présenter Baleine d’après la nouvelle de Paul Gadenne, mis en scène et interprété par Thierry Gibault à la Chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, à Lanmodez.

  • Samedi 13 mai à 16h, vous êtes conviés à la représentation du Rêve d’un homme ridicule avec Jean-Paul Sermadiras à l’interprétation, d’après l’œuvre éponyme de Fiodor Dostoïevski, à la Chapelle Notre-Dame de Kermassac’h, à Lanmodez.

  • Samedi 13 mai à 20h30, nous retrouverons Thierry Gibault dans Une trop bruyante solitude d’après l’œuvre de Bohumil Hrabal, au bar « Le relais de Lanmodez« , 5 rue de la Mairie.

  • Dimanche 14 mai à 15h30, Gwenaël de Boodt de la Station Théâtre présentera Des heures aux arrêts, une lecture de cinquante poèmes qu’il a lui-même écrit, au bar « Le relais de Lanmodez« , 5 rue de la Mairie.

Réservations obligatoires :
par sms au 07 72 22 84 99
ou par mail à compagniepassage@gmail.com
en précisant bien le nombre de places souhaitées, ainsi que le nom (ou la date et l’horaire) de la manifestation


INFORMATION SUR LES SPECTACLES

Baleine

Baleine est publié en 1949 dans la revue Empédocle que dirige Albert Camus. Le récit se déroule à l’issue de la seconde Guerre Mondiale.

Dans une grande bâtisse non loin de la mer, sur une côte de France, sont réunis quelques jeunes gens désœuvrés, en proie à la mélancolie existentielle que provoque en eux le cataclysme européen de l’immédiate après-guerre. La nouvelle est soudain donnée qu’une baleine blanche s’est échouée non loin sur le rivage. Face à l’indifférence, à l’ironie, puis à la condamnation générale, Pierre propose à Odile, sa jeune compagne, de suivre le chemin des sables, à la rencontre de l’animal perdu. C’est alors un voyage intérieur et sensoriel qui leur est donné de vivre.
Ils en reviendront transformés. Et c’est Odile qui, après leur retour et dans la chambre obscure, fera la proposition lumineuse qui pourrait bien changer le cours du monde.

Sous l’effet d’une rencontre providentielle, Baleine est donc l’histoire d’un bouleversement intérieur, d’une conscience qui se révèle à elle-même. Mais Baleine est aussi l’histoire d’une relation amoureuse entre un homme jeune et une jeune femme, relation libre qui n’exclut pas une entente tacite, et qui nous est offerte à travers la pudeur des échanges, leur délicate ironie, la reconnaissance troublante parce qu’inattendue de l’autre comme son semblable…le miracle des âmes qui se reconnaissent.     

« IL ME SEMBLE QU’IL S’EST PASSÉ QUELQUE CHOSE,
QUE LE MONDE NE SERA PLUS JAMAIS COMME IL ÉTAIT. »

Jeu et mise en espace : Thierry Gibault
Durée du spectacle : 1h


Le Rêve d’un homme ridicule

Le Rêve d’un homme ridicule, sous-titré « Récit fantastique » est une nouvelle publiée en 1877, issue du Journal d’un écrivain, qui éclaire les chefs d’œuvre de Dostoïevski sous un nouveau regard et résonne étrangement dans notre monde contemporain. Le personnage de Dostoïevski vit une initiation par le rêve. 

Lassé du monde, détourné du suicide par une rencontre fortuite, le héros de ce conte fantastique plonge dans un profond sommeil. Son rêve le conduit alors vers un univers utopique, un monde où les hommes vivent bons, libres et heureux. C’est une véritable expérience initiatique que propose ici Dostoïevski, laissant libre cours à sa veine mystique. 

L’adaptation du PasSage explore avec modernité et subtilité les frontières perméables entre rêve et réalité. Jean-Paul Sermadiras s’empare du texte avec humilité. La sobriété de la scénographie (seuls un banc et un comédien sur scène) permet de placer au premier plan les mots puissants de Dostoïevski.

« UN RÊVE ? QU’EST-CE QU’UN RÊVE ?
ET NOTRE VIE N’EST-ELLE PAS UN RÊVE ? » 

Traduction : André Markowicz
Mise en scène : Olivier Ythier
Collaboration artistique : Gilles David, sociétaire de la Comédie Française
Adaptation et interprétation : Jean-Paul Sermadiras
Durée du spectacle : 1h

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Une trop bruyante solitude

Chef-d’oeuvre de Bohumil Hrabal, Une trop bruyante solitude est une fable politique à huis clos, grinçante, émouvante et désespérée où planent l’esprit de Beckett, de Kafka et de George Orwell.

Hanta travaille, boit de la bière, déambule dans les rues de Prague, lit, et ressasse la mission dont il s’est investi : sauver la culture en arrachant à la mort des trésors si injustement condamnés. Il en sauve jusqu’à deux tonnes qu’il entasse au-dessus de son lit.

Publié d’abord en 1976, traduit dans plus d’une dizaine de langues, ce soliloque révèle l’absurdité tragicomique du quotidien.

Hrabal disait : « Je ne suis venu au monde que pour écrire Une trop bruyante solitude ».

« Bohumil Hrabal a vécu la dictature et sa censure. Il s’est alors plongé dans son lointain intérieur d’écrivain pour ouvrir une porte, un espoir. Une trop bruyante solitude est un formidable matériau théâtral, une parole, une proposition de jeu pour continuer aujourd’hui à résister par le plaisir contre la machine à broyer l’humain. » 

Laurent Fréchuret, metteur en scène

L’adaptation du roman du grand écrivain tchécoslovaque Bohumil Hrabal ouvre un tableau à la fois sombre et haut en couleur, réjouissant et effrayant. En alchimiste, il transforme en or pur le plomb du quotidien et opère une extraordinaire transmutation du réel.

Traduction : Anne-Marie Ducreux Palenicek
Adaptation et mise en scène : Laurent Fréchuret
Jeu et Collaboration artistique : Thierry Gibault
Durée du spectacle : 1h

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Des heures aux arrêts

Chronique de poèmes tenue avec ténacité et une remarquable régularité par le directeur de la Station Théâtre tout au long du confinement du printemps 2020, Des heures aux arrêts représentent un « superbe manuel de survie où face au malheur se croisent douceurs colères fissures éclats hurlements chuchotements ».

Le poète en chair et en os, amer ou joyeux, secret ou public, murmure, soliloque, rêve à haute voix, s’exalte, s’emporte, parodie parfois et cherche des issues à cet enfermement imposé. Traversé de doutes, de colères et d’espoirs dans une réalité devenue impalpable mais dans une indomptable urgence de vivre, il convoque les fantômes des vivants d’hier et s’adresse aux vivants d’aujourd’hui pour qu’ils puissent vivre demain.

Cette lecture, bouleversante de sincérité, touchera les adolescents qui ont vécu à l’aube de leur vie cette période cruelle de renoncement, et les adultes outrageusement niés dans leurs responsabilités.

Interprétation : Gwenaël De Boodt
Adaptation et direction : Joël Jouanneau
Lumières : Didier Alicourtis
Durée du spectacle : 0h45min

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